Eric Woerth ne doit pas céder au chantage des syndicats de fonctionnaires.
Envoyez le message ci-dessous à son chef de bureau des retraites par e-mail à l'adresse : jean-luc.evenard@dgfip.finances.gouv.fr en lui demandant de transmettre au ministre de la Fonction publique notre pétition.
Alain Mathieu,
Président de Contribuables Associés
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Monsieur le ministre de la Fonction publique,
Ne cédez pas au chantage des syndicats de fonctionnaires.
Vous avez déclaré le 3 mars à France Inter que la question du calcul de la pension de retraite des fonctionnaires en fonction des six derniers mois travaillés ne serait pas débattue lors de la réforme à venir: « C'est un sujet qui fâche, donc je ne sais pas s'il faut le mettre sur la table ». Je vous exprime ma stupéfaction devant une telle déclaration. Vous avez été élu en 2007 sur un programme UMP qui promettait de « réformer les régimes spéciaux de retraite dans un souci de justice et d'équité ». Le Premier ministre a déclaré que « la question du calcul de la pension sur les six derniers mois de salaire dans la fonction publique se pose évidemment » . Pour remplir votre promesse électorale, le régime de retraite des fonctionnaires devra être aligné sur le régime général, comme cela a été fait en 1994 pour les salariés des banques. Il faudra donc évidemment, entre autres, que le calcul de la pension des fonctionnaires soit fait sur la moyenne des salaires des 25 dernières années, ce qui est la règle pour le régime général.
Refuser de mettre sur la table ce nécessaire alignement, cela me fâcherait gravement, comme la très grande majorité de vos électeurs.
Monsieur le ministre, en cette période où toutes les économies légitimes et justes de dépenses publiques doivent être recherchées, et où les privilèges ne sont plus acceptés, les Français ne comprendraient pas que vous renonciez à tenir vos promesses électorales, et que les fonctionnaires soient dans l'avenir mieux traités pour leur retraite que les salariés du privé.
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