Publié le 11/07/2010 10:49 | LaDepeche.fr
Poursuivie pour adultère, Sakineh Mohammadi-Ashtiani, 43 ans, a été condamnée à la lapidation, le 15 mai 2006 pour avoir eu « une relation illégale » avec deux hommes après la mort de son mari.
Une peine confirmée en 2007 par la Cour suprême. Par ailleurs, Sakineh a reçu 99 coups de fouet conformément à la sentence.
Aujourd'hui emprisonnée à Tabriz, au nord-ouest de l'Iran depuis quatre ans, Sakineh dit avoir avoué son adultère sous la contrainte. Ses enfants ont mené une campagne internationale pour sa libération.
La sentence de lapidation à laquelle est condamnée leur mère a suscité de nombreuses condamnations de par le monde. Si bien que vendredi, le chef du bureau des droits de l'Homme de la justice avait affirmé qu'il avait été décidé de réviser la peine de mort par lapidation infligée à Sakineh Mohammadi-Ashtiani. De son côté, l'avocat de la victime se montre plus réservé : « Il n'y a aucune garantie qu'il y aura un arrêt », a déclaré maître Mohammad Mostafai. Il a encore indiqué que sa cliente connaissait l'homme qui a « tué son époux, et c'est parce qu'elle se trouvait à la maison lors du meurtre qu'elle a été accusée de complicité ». « Mais après que ses enfants lui ont pardonnée dans l'affaire du meurtre de leur père, elle a été accusée d'adultère avec le meurtrier », a indiqué son avocat, hier. En Iran, si la famille de la victime pardonne l'accusé, celui-ci peut être pardonné ou condamné à une peine de prison s'il s'agit d'un meurtre. Au moins huit autres femmes et trois hommes courent le risque d'être lapidés en Iran, selon Amnesty International.
QUELLE BELLE RELIGION.
TOUS DES TARÉS.
SI RIEN N'EST FAIT, SA SERA COMME ÇA EN FRANCE DANS LES PROCHAINES ANNÉES.
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