Jeudi, le maire PS de Roubaix René Vandierendonck, a déposé plainte pour "discrimination" en expliquant qu'il n'a rien contre l'existence d'une offre halal, mais que "ça va trop loin quand on ne propose plus que cela" (lire "le maire de Roubaix poursuit Quick").
Selon Fadela Amara "il n'y a rien de discriminant dans cette histoire", si le caractère halal des produits les dérange, "les consommateurs ont le choix de leur menu et peuvent très bien prendre du poisson".
Une fois de plus, il y a débat pour savoir si cette communauté est en droit de nous imposer sa façon de vivre et ses pratiques religieuses.
Il est quand même surprenant qu’à chaque fois que nous refusons une soumission religieuse, il soit fait état de discrimination.
Pour répondre à Mme Amara, pourquoi, alors, ne pas proposer le contraire ?
Aux consommateurs musulmans de manger du poisson. Il n’y a rien de discriminant dans cette proposition, n’est ce pas ?
Pour mémoire, les Quick ont servi ces types de menus (européens) depuis bien fort longtemps, sans que cela fasse polémique.
Le voile, la burqa, les minarets, les prières dans les entreprises maintenant les produits halal dans les restaurants etc....
Demain quelle règle du coran sera appliquée ?
Voila une communauté qui semble oublier que la république est laïque et que le fait de tenter d'imposer une obligation religieuse est contraire à la démocratie et à l'épanouissement d'une société.
Le paradoxe est que les -soit disant- discriminés deviendront inexorablement les futures discriminants.
Les défendeurs de ces dérives religieuses et communautaristes en connaissent parfaitement l’issue et la finalité et n’ignorent pas les dégâts causés sur les populations les plus vulnérables.
Combien, encore, faudra t il de temps pour opposer le respect des us et coutumes -2 fois millénaires, quand même- de ce pays à (dans les pays islamiques), l'interdiction de boire de l'alcool, de manger du porc, l'obligation faites aux femmes de se voiler etc..?
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