Louis Guédon, député de vendée et membre de la commission des affaires économiques et de la commission spéciale sur la protection des victimes et la prévention et la répression des violences faites aux femmes, s'interroge sur les profanations de lieux chrétiens et le silence institutionnel qui les entoure.

Il a posé une question peu consensuelle à l'assemblée nationale le 13 avril 2010, qui à ce jour n'a pas encore obtenue de réponse.

M. Louis Guédon attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur le bilan 2008 des atteintes aux lieux de culte. D'après les chiffres communiqués par le ministère de l'intérieur, on compte pour cette seule année, 6 atteintes aux sites israéliens, 13 atteintes aux sites musulmans et 266 atteintes aux sites chrétiens.
Si l'on ne peut qu'approuver que chaque dégradation de sites israéliens ou musulmans trouvent un large écho dans la presse, on ne peut que regretter le silence médiatique et institutionnel entourant les si nombreuses dégradations de sites chrétiens. Il lui demande quelles mesures il entend prendre pour protéger ces lieux chrétiens particulièrement visés par les dégradations, le vandalisme et les pillages de toute nature.

Merci à ce député pour sa réaction, en espérant qu'elle suscite un nouveau comportement de la part de nos dirigeants.

Cette question fait dailleurs écho à l'intervention de Mgr Dubost, évêque dEvry, qui le 19 février 2010 déclarait déjà :

Je suis heureux de voir avec quel empressement les pouvoirs publics, les politiques, la presse et l’opinion publique se révoltent lorsqu’une mosquée ou une synagogue est attaquée. Je m’en réjouis et je me joins à ceux qui dénoncent de tels délits. Mais cet empressement général rend étourdissant le silence à propos des églises. (...) Personnellement, je n’arrive pas à m’habituer aux profanations… S’il faut hurler, nous hurlerons. Après tout, nous aussi, nous sommes des citoyens