dimanche 4 avril 2010

DROIT DE MEMOIRE

DROIT DE MEMOIRE
21 Quai Gillet
69004 LYON
Le 8 mars 2010


Mesdames et Messieurs les Députés,

Lors de l’élection présidentielle, le candidat Nicolas SARKOZY a pris connaissance avec « la plus grande attention » de nos préoccupations mais, 3 ans après, le Président Nicolas SARKOZY n’a pas tenu ses promesses.

La communauté « pied-noir » en a assez, assez des humiliations constantes, assez des attaques répétées des différents « bien-pensants » et, depuis plus de 47 ans, d’une succession de promesses faites en périodes électorales mais jamais tenues.
Plusieurs grandes associations conseillent donc à leurs adhérents, familles et amis de ne pas voter.

Nous avions adressé un courrier à Mr le Président SARKOZY le 9 avril 2009 pour lui signaler notre abstention lors des Européennes, lettre restée sans réponse. Aussi nous continuerons à nous abstenir pour les prochaines élections régionales, législatives, cantonales etc… Nos revendications sont les suivantes :
Reconnaissance par l‘Etat Français de l’abandon de départements et d’un peuple multiculturel- le sacrifice des Harkis et l'exode des Pieds-noirs en 1962.
La loi du 23-2-2005 ne suffit pas.
Reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français dans les massacres du 26 mars 1962 et du 5 juillet à Oran malgré les garanties des accords d'Evian.
Restitution de l’intégralité des registres d’état civil des pieds-noirs ainsi que les archives patrimoniales et celles concernant, les institutions, services administratifs et sociaux.
La garantie de la pérennité, dans leur périmètre, de tous les cimetières chrétiens et juifs d’Algérie, leur restauration, leur entretien et leur protection, et pour l’avenir, leur respect.
Le droit du respect et la reconnaissance effective du délit de « piednoir-phobie »et « harki-phobie ».

La mémoire de la France en AFN et plus particulièrement en Algérie continue d’être insultée de plus en plus, par les ligues habituelles qui haïssent l’œuvre française outre-mer, par des personnages officiels, par la FNACA qui persiste à célébrer la date du 19 mars 1962, fin de la guerre d’Algérie, alors que c’était un cessez-le-feu, véritable capitulation sans défaite, et qui a vu une hécatombe et un abandon aux couteaux du FLN de plus de 9 millions de français à part entière sous les yeux d’une armée désarmée par le pouvoir en place..

Le FLN a eu tout le soutien des communismes, et la FNACA organisme tendance gauchisante harcèle les maires des communes de notre pays pour avoir une rue ou une place du 19 mars 1962 et demande à des généraux en fonction et de hauts fonctionnaires de cautionner par leur présence leur cérémonie.

Pire à SIMMORE (32), la place d’ISLY, une des élus belles batailles du 19 ème siècle, a été débaptisée et remplacée par le 19 Mars 1962.
Nous demandons la dissolution de cette association qui va au contraire de la date officielle du 5 décembre..

Il est arrogant de la part de cette association de mépriser notre douleur et celle de nos familles lorsque vous vous faites chasser de vos maisons et séparés de vos amis.

La télévision d’état insulte nos victimes et nous mêmes en produisant et projetant des films à la gloire des terroristes du FLN et en les présentant comme des « résistants » aux mépris de nos souffrances et ce, de façon permanente, voir les « porteuses de feu »

Sous votre mandat, le négationnisme de l’Algérie Française a toujours cours légal, les Arméniens sont protégés officiellement, ils n’étaient pas français, ils ont leurs monuments alors que les nôtres sont démolis (Marignane) ou menacés de démolition et on interdit nos cérémonies.

D’un côté, le président SARKOZY dit « pas de repentance » et de l’autre, tout est fait pour nous stigmatiser et nous humilier. Cf déclaration de l'Ambassadeur Bajolet à Alger, le 14 Juillet 2008)

Pour nos papiers, nous devons prouver notre nationalité française, pour nous nés dans des départements français, encore une humiliation. Il a fallu que Mr Besson et Mme Sinclair soulèvent ce problèmes pour eux-mêmes pour que nos difficultés soient enfin prises en compte, lui est né au Maroc et elle au USA, donc sans commune mesure avec nous, pour que cela miraculeusement soit réglé immédiatement et encore à voir pour nous auprès des différentes administrations.

NOUS SOMMES CEUX DONT LA PAROLE EST REFUSEE
OU MISE EN DOUTE.

Nos églises en France sont profanées mais aucun média n’en parle.
Arrêtez de construire des mosquées et de subventionner des associations qui les entretiennent .
Arrêtez d’être frileux pour voter une loi interdisant de porter le voile quelque soit son nom- tchador-burqa-nijab-hiqab. Nous n’en avons jamais vu de burqa en Algérie. Il faut éradiquer ces voiles qui sont portés par provocation et non par religion.

Il faut maintenir notre langue, notre culture, nos traditions et rejeter ceux qui veulent nous imposer les leurs. Pourquoi donc les Algériens qui ont un si mauvais souvenir de 132 ans de colonisation française et qui ne cessent d’accabler les Français d’hier, d’aujourd’hui et bientôt de demain, viennent ils s’installer en France, pour nous coloniser à leur tour, ?

Boumedienne n’a-t-il pas dit en 1962, « nous prendrons la France avec le ventre de vos femmes » ?

. Pourquoi dés l’indépendance obtenue en 1962 ,au lieu rester chez eux de s’y retrousser les manches et de travailler à construire leur pays enfin délivré des affreux colonialistes, n’ont-ils jamais cessé d’émigrer chez nous, quitte à continuer de nous insulter.
Les Algériens veulent tous les droits des Français sans aucun devoir, tout en nous jetant chaque jour notre passé colonial à la figure et sans accepter la moindre critique qui est aussitôt taxée de raciste.

Vous ne pourrez non plus accepter que la viande halal soit imposée dans les cantines, les restaurants et les super marchés ainsi que des lois et comportements discriminatoires envers les femmes que le colonisateur avait éradiqué outre mer..

Nous espérons que la loi minimale du 23 février 2005 sera appliquée et que nous serons enfin écoutés et compris..

Nous vous remercions de l’attention que vous aurez apporté à nos lettres.

Veuillez agréer, Mesdames et Messieurs les députés, nos respectueuses salutations.

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